s-occuper-des-chouchous

s-occuper-des-chouchous

.

 

Évoquant autrefois l’enfermement asilaire, les électrochocs, la lobotomie... la psychiatrie a depuis bien changé. 
Les grands asiles où l’on enfermait les gens à vie ont régressé au profit de l’hospitalisation de courte durée ou à temps partiel. 
La panoplie des traitements s’est élargie avec l’arrivée de nouveaux médicaments et le développement des psychothérapies. Bref, le métier de psy­chiatre a beaucoup évolué.
Lorsqu’il rencontre un malade, la pre­mière étape de son travail consiste à établir un diagnostic. Pour cela, il s’entretient avec son patient pour déterminer son état mental. Il peut le rencontrer lors d’une crise ou encore dans le cadre d’un traitement au long cours (lors d’une maladie chronique). Il a pour objectif de stabiliser les troubles de ses patients afin qu’ils puissent vivre le plus normalement possible.
Les cas les plus légers sont pris en charge, et puis renvoyés dès que possible dans leur famille. 
Pour les autres, qui sont atteints souvent de psychose (psychose maniaco-dépressive, schizophrénie...), le psychiatre peut décider le placement en hôpital psychiatrique ou un traitement en am­bulatoire (le malade n’est alors pas interné). 
Il dispose d’une très large palette de traitements : des médicaments (psychotropes, antidépresseurs, anxiolytiques, lithium, etc.), ou des psychothérapies (d’inspirations analytique, cognitivo-comportementale ou encore fa­miliale).
Un travail intéressant qui n’attire pourtant pas les étudiants en médecine ! Si bien que cette spécialisation va bientôt manquer de bras, aussi bien en services hospitaliers que dans des consultations spécialisées (centres médico-psychologiques, hôpitaux psychiatriques, services de consultation externe).

 



04/12/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres